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SÉANCE COMMÉMORATIVE
DE
SRI AUROBINDO

A la Sorbonne (Paris)
Le 5 Décembre 1955
4 - Allocution de M. Jacques Masui :

Dans un poème de salutation envoyé à Sri Aurobindo par Tagore, celui-ci termine par ces mots : "L'Inde parlera au monde par votre voix."
Je pense que cette prédiction est en train de se réaliser et que Sri Aurobindo sera demain, avec Gândhî et Râmakrishna, Vivékânanda et quelques autres, l'un des grands porte-parole de l'Inde contemporaine.
J'imagine que beaucoup parmi vous, comme moi, ont pris connaissance de l'Inde, ont pris un premier contact avec sa pensée, avec son idéal, avec sa manière de vivre, par ce livre qui aujourd'hui date beaucoup, mais qui tout de même fut une révélation pour beaucoup également, je veux dire le Mahâtmâ Gândhî, de Romain Rolland.
Ce livre nous avait fait toucher du doigt pour la première fois qu'il existait une Inde qui vivait encore, une Inde qui allait s'ouvrir au monde et qui allait affirmer certains idéaux qui ont remué toute l'humanité.
Cette biographie de Gândhî, nous ne l'avons pas oubliée, de même que nous n'avons pas oublié celle de Râmakrishna, ni la biographie de Vivékânanda.
Vous vous souvenez peut-être qu'à la fin de son Vivékânanda, Romain Rolland consacre une partie du dernier chapitre à Sri Aurobindo. Il venait de parler de Tagore, il venait de rappeler ces paroles que je viens de vous citer - l'Inde parlera au monde par sa voix - et il nous dit quelques mots de ce grand chef nationaliste. Il avait d'ailleurs cité à plusieurs reprises des extraits de son oeuvre, notamment les Essais sur la Guîtâ, au cours de ses deux biographies; et, personnellement, elles avaient beaucoup attiré mon attention.
Je me souviendrai très longtemps de ces mots, dans ce dernier chapitre, où Romain Rolland, parlant de Sri Aurobindo comme l'un des grands chefs religieux possibles de l'Inde, cite une interview donnée en 1917 par ce dernier :

"Le passé doit nous être sacré mais l'avenir encore plus; il faut que la pensée de l'Inde s'émancipe de l'école philosophique et renouvelle son contact avec la vie. Il faut que la spiritualité de l'Inde, sortant de la caverne et du temple, s'adapte à des formes nouvelles. L'Inde tient dans son passé, un peu rouillées et hors d'usage, les clés du progrès de l'humanité. C'est de ce côté que j'ai tourné maintenant mes énergies plutôt que vers la médiocre politique, d'où la raison de ma retraite. Je crois à la nécessité de la vie de méditation et de concentration dans le silence pour l'éducation et la connaissance de soi, et pour l'emmagasinement des énergies spirituelles. Nos ancêtres employaient ce moyen, bien que sous une forme différente, et c'est le meilleur pour devenir un travailleur efficace aux grandes heures du monde."

Ces extraits avaient attiré mon attention d'une manière particulière et, avec beaucoup de peine, je m'étais procuré quelques oeuvres de Sri Aurobindo en anglais, éditées alors à Calcutta.
Immédiatement ce contact éveilla pour moi un grand intérêt, et année après année, j'étudiai cette oeuvre, tâchant de l'approfondir, tâchant de la comprendre. J'ignorais tout à ce moment-là du passé de Sri Aurobindo, si ce n'est qu'il avait été un grand chef nationaliste.

Je crois que pour le comprendre, ainsi que sa position d'intermédiaire et de réconciliateur entre l'Orient et l'Occident, il faut que nous considérions sa vie, il faut que nous considérions l'influence qu'il a reçue de l'Europe et, plus tard, tout ce qu'il a reçu de la mère patrie.
Je ne m'étendrai pas sur sa biographie, je ne me permettrai que d'en reprendre quelques points, (d'ailleurs M. Râmachandran nous en a donné un panorama très complet), mais j'insisterai cependant sur certains aspects qui éclairent à mon sens les grandes lignes de son oeuvre, les grandes lignes de sa conduite et peut-être aussi les grandes lignes de son programme d'éducation qu'il avait lancé durant la guerre de 1939-45, à Pondichéry, sous la pression des événements.

Comme vous le savez il est né le 15 août 1872, on vient de vous le dire, et son père était anglicisé.
Il est assez curieux - je reprends encore cette remarque de M. Râmachandran - qu'il ait passé les premières années dans un couvent de nonnes irlandaises, à Darjeeeling. Son père voulait absolument en faire un fonctionnaire indien au service de l'Inde anglaise et il n'y avait pas d'autre solution pour lui. Ses fils devaient être au service de la Grande-Bretagne qui représentait le progrès, qui représentait l'avenir du monde. Aussi, bientôt la famille part-elle pour l'Angleterre et le petit Aurobindo est placé dans une famille de pasteurs à Manchester.
Il n'y reste pas très longtemps et, à l'âge de 12 ans, il entre à St. Paul's School à Londres où il apprend très facilement le latin et le grec. Il se met aussi au français.
C'est à cette époque qu'il a une première intuition, peut-être très fugitive, mais une première impression tout de même profonde de ce que pourra être son message et de ce que pourra être sa conduite future. Il décide déjà, à cet âge de 12 ans à peine, de se consacrer aux autres et de consacrer sa vie à l'Inde, pour l'Inde, cette Inde qu'il connaissait à peine, qu'il avait quittée ayant quatre ou cinq ans, et dont il ne savait même pas la langue (il ne savait que l'anglais et trois ou quatre mots de bengali).
Peu après, il reçoit une bourse de 80 Livres, et il entre au "King's College" à Cambridge où, entre autres, il étudie beaucoup les Grecs. Il s'intéresse tout particulièrement à Platon avec une prédilection particulière pour Le Banquet et La République. Il s'intéresse aussi à Plotin, qu'il lira attentivement. Il n'y a pas de doute que certains passages de La Vie Divine, son oeuvre principale, rappellent Plotin.
Il étudie aussi Héraclite et, plus tard, il nous donnera un essai très lumineux sur ce philosophe grec.
On vous l'a dit également, il a négligé de se présenter à l'épreuve d'équitation et, sous ce prétexte, il ne peut pas recevoir la licence pour devenir un fonctionnaire indien au service de l'Angleterre.

En I893 il rentre dans l'Inde; il a 21 ans. Après quatorze années passées en Angleterre, lorsqu'il arrive à Bombay, il a sa première grande expérience spirituelle. En approchant du port et le bateau entrant lentement dans la rade, une impression de paix, de sérénité, de contentement fond sur lui. Durant des mois, il est véritablement dans un état de plénitude extraordinaire qu'il n'avait jamais ressenti jusque-là.
Il avait rencontré, grâce à des amis à Londres, le Mahârâdjâ de Barodâ. Il entre à son service et, durant de nombreuses années, il se consacre à l'État de Barodâ. Il occupe différents postes : professeur, secrétaire privé du Mahârâdjâ, et même à un moment donné il sera principal du collège.
En 1901 il se marie. Il épouse Mrinâlini Bose, et il se rend avec elle et sa soeur pendant quelques semaines dans les Himâlayas.
Ce séjour a pour lui une grande importance spirituelle. Nous ne savons rien de ses expériences ; il n'a jamais expliqué ce qui s'était passé à ce moment-là, mais toujours est-il que lorsqu'il rentre à Barodâ, un changement s'est opéré en lui et il commence les premiers rudiments du yoga, notamment des exercices de prânâyâma.
C'est aussi à peu près vers cette époque, 1902, qu'il a ses premiers contacts avec les mouvements révolutionnaires au Bengale.
En 1903, il visite le Kashmir, où il a également cette impression de paix, de sérénité qu'il avait connue en arrivant sur sa terre natale; elle fond sur lui lorsqu'il se promène sur les montagnes qui avoisinent Srînagar.
Le 30 août 1905 il écrit à sa femme une lettre demeurée célèbre et que l'on possède grâce aux archives de la police anglaise. Il lui dit qu'une destinée spéciale l'appelle, qu'il n'est pas un homme comme tous les autres, qu'il s'est marié, c'est vrai, mais qu'il lui demande de le décharger de sa tâche de mari, ou bien de l'accompagner, d'être pour lui une compagne travaillant comme lui à une même cause.
Cette lettre est très belle et très noble, et elle figurera certainement plus tard dans les biographies de Sri Aurobindo.

Les contacts avec les révolutionnaires deviennent de plus en plus étroits.
Il prend un congé et se rend à Calcutta. Cette époque est la deuxième période importante de sa vie. Il la passe dans des discours, dans des contacts avec des révolutionnaires et dans la fondation d'un journal demeuré célèbre Bandé Mâtaram où il expose, comme moyen d'action politique, - et ce point est important, - les principes de la résistance passive, que Gândhî devait plus tard appliquer, en leur donnant une portée religieuse et morale.
A cette même époque, rappelez-vous, Gândhî est en Afrique : il organise la résistance contre les États racistes de l'Afrique du Sud où les Indiens étaient très nombreux, et il ne rentre en Inde qu'à la veille de la première guerre mondiale.
Sri Aurobindo, à cette époque, véritablement inspire et stimule le mouvement révolutionnaire. Il en est, en quelque sorte, l'éminence grise, car il n'apparaît jamais directement sur la scène si ce n'est par des articles de journaux et quelques discours.
En décembre 1907, rencontre très importante : un Vishnouïte mahratte, Lélé, vient vers lui; c'est un yogî.
Je vous l'ai dit, Sri Aurobindo avait déjà commencé certains exercices de yoga, car il croyait par ce yoga emmagasiner des énergies spirituelles pour son action politique. Il expose à Lélé l'état dans lequel il se trouve; il lui expose aussi les difficultés qu'il éprouve à traverser certains états spirituels, et Lélé le guide.
Cette rencontre a une grande signification pour Sri Aurobindo qui se fixe alors une ligne de conduite définitive.
Toutefois, il est bon que vous sachiez que Sri Aurobindo n'a pas eu véritablement de gourou, bien qu'il ait reçu des conseils de Lélé. Il l'a répété et tous les témoignages concordent. C'est un point très important.
Sri Aurobindo est redevable à Lélé du silence mental. Il reçut de lui des instructions qui lui permirent, après trois jours de concentration exclusive, de faire le vide total dans son esprit. A partir de ce moment, Sri Aurobindo fut le maître de ses pensées; il en connaissait l'origine, les admettait ou les rejetait à volonté.
Ceci se passait en 1908. Peu de jours après, Sri Aurobindo doit faire un important discours. Et devant ce vide complet, il demande à Lélé comment il va parler. Lélé lui répond de ne pas s'inquiéter, de saluer l'auditoire, d'attendre, et que la parole lui viendrait d'une source plus haute.
Sri Aurobindo paraît et il fait le plus grand, le plus beau discours de sa carrière politique.
Le 5 mai 1908, il est arrêté à Calcutta et passe un an à la prison d'Alipore.
Ce séjour en prison est déterminant; c'est durant cette époque qu'il étudie la Guîtâ et les Oupanishad, et qu'il comprend définitivement que la politique n'est pas sa voie. Il traversera la politique, il l'inspirera, mais il a devant lui un but beaucoup plus grand qui s'ouvre durant ce séjour.
Lorsqu'il en sort, le 30 mai 1909, il fait un discours, le discours d'Outtarpârâ, qui est en quelque sorte un discours d'adieu à son travail révolutionnaire.

Outre le conseil de Nivéditâ, qui lui faisait prévoir une arrestation prochaine, une voix l'incite à aller à Chandernagor dans l'Inde française, et, très peu de temps après, une même voix intérieure (car il s'abandonnait aux conseils de Lélé qui lui avait dit : "Faites le vide en vous, ne pensez pas, laissez-vous inspirer.") lui intime l'ordre de quitter Chandernagor, qui n'est pas très éloignée de Calcutta, et de se rendre à Pondichéry. Il rentre pour quelques minutes chez lui; il prend toutes ses affaires et il monte sur le Dupleix, premier bateau en partance pour Pondichéry, où il arrive le 4 avril 1910.

Il ne quitte plus Pondichéry, comme vous savez, durant 40 ans. C'est la quatrième période dans cette vie exemplaire de Sri Aurobindo, la période du penseur, du yogî et de l'éducateur.
Son activité durant ce temps est absolument prodigieuse. De 1910 à 1914 il étudie, il médite, il pratique le yoga.
En 1910 il avait reçu la visite de Paul Richard, dont M. Râmachandran vient de vous parler. Cette visite n'a pas de suite; toutefois, Paul Richard, qui était pasteur protestant, avait été fortement frappé et influencé par la personnalité et la doctrine de Sri Aurobindo auprès duquel il était resté durant quelques semaines.
Il revient vers lui en 1914 et c'est alors, vous le savez, qu'on décide de créer la revue Arya. Mais peu de temps après la guerre éclate et Paul Richard rentre en France.

Voilà Sri Aurobindo devant un dilemme. Il croyait avoir des collaborateurs pour faire une revue et il est obligé de la faire à lui tout seul.
Il l'a dit et l'a répété à plusieurs reprises, à cette époque et plus tard "Je n'étais pas un philosophe; je ne suis pas un philosophe, et voilà que j'étais obligé d'écrire de la philosophie."
En effet, un programme avait été tracé et il l'a rempli - il l'a rempli si bien qu'aujourd'hui la collection de l'Arya, qui est d'ailleurs rarissime, comporte sept gros volumes où ont paru la plupart de ses oeuvres. La principale, c'est La Vie Divine, qui paraît en librairie ces jours-ci, (du moins le premier volume).
Sri Aurobindo, à ce moment-là, avait devant lui un plan qui était extrêmement bien tracé et qu'il avait probablement déjà vu durant son séjour en prison.
Il voulait une base métaphysique, il l'a écrite, c'est La Vie Divine; il voulait une doctrine qui appuie cette métaphysique du côté de la société, du côté du collectivisme, c'est The Human Cycle (Le Cycle Humain) qui n'a pas encore été traduit jusqu'ici, qui est très important.
Les années passent, années d'étude, de méditation, de yoga également.

Brusquement, le 24 novembre 1926, Sri Aurobindo reçoit l'expérience décisive de sa vie. Il n'en a guère parlé, mais nous savons que ce jour-là il est comblé par une visitation extraordinaire qui l'incite à se retirer complètement de la vie de l'Ashram, à se retirer, non seulement intellectuellement de ses disciples avec lequels il conversait jusque-là, mais également physîquement, car il restera dans la réclusion durant de longues années.
C'est alors qu'il décide de confier totalement la direction spirituelle et matérielle de l'Ashram à Madame Alfassa, celle que tout le monde appelle La Mère, et qui était venue en 1920 rejoindre définitivement Sri Aurobindo.
Toutefois, Sri Aurobindo correspond avec ses disciples. Il a choisi cette méthode ; il leur écrit des lettres et répond à leurs questions.
En 1939, il revoit La Vie Divine et c'est la version que vous pourrez lire dans le premier volume qui vient de paraître.

Pendant la guerre de 1939 à 1945, sous la pression des événements, l'Ashram se transforme et ouvre une école. Il y a en effet beaucoup d'enfants qui sont venus rejoindre leurs parents à l'Ashram. L'Inde est sous la menace japonaise et Pondichéry est devenue une sorte de refuge.
Sri Aurobindo s'intéresse beaucoup au problème de l'éducation et il conçoit ce qui est devenu aujourd'hui le Centre International d'Éducation Sri Aurobindo où l'on enseigne de nombreuses disciplines, en s'inspirant des grands idéaux tels qu'ils s'expriment dans La Vie Divine et dans toutes les autres oeuvres que je viens de vous citer.

Le 15 août 1947, jour de l'Indépendance de l'Inde et fête anniversaire de Sri Aurobindo, celui-ci fait une importante déclaration. M. Râmachandran vous en a donné quelques extraits, je ne reviens pas sur cette déclaration.
Le 5 décembre 1950, il y a cinq ans, il meurt à 78 ans, ayant refusé une opération des reins qui aurait peut-être pu le sauver.

Avant de terminer cette brève biographie, je voudrais parler de cette oeuvre extraordinaire si difficile mais qu'il considérait comme essentielle : Sâvitrî.
Il s'agit d'un immense poème en vers libres, qu'il avait écrit au cours des années. C'est à Sâvitrî qu'il tenait le plus. Peu de temps avant sa mort, peut-être un an ou un an et demi avant celle-ci, il avait déjà eu une première atteinte du mal qui devait l'emporter. Grâce à ses puissances de yogî il avait pu arrêter le mal afin de terminer Sâvitrî. Il la termina et le mal le réenvahissant, il meurt donc le 5 décembre 1950, peu de semaines après avoir écrit la dernière ligne, mis le dernier point à cette oeuvre.
Je ne pourrai m'étendre ici sur Sâvitrî. Étant donné l'insistance que Sri Aurobindo a mise pour nous dire qu'il avait déposé en elle l'essentiel de sa pensée, il faudra bien que nous essayions un jour de la traduire en français. Du point de vue de la langue elle est tenue pour un monument littéraire, car la langue anglaise de Sri Aurobindo était très belle et il est considéré comme un grand prosateur.
Sâvitrî, en vers libres, je vous l'ai dit, est d'une lecture difficile et sa traduction ne sera pas aisée. Certains ont comparé cette oeuvre à La Divine Comédie, car, en effet, il s'agit d'une légende ou d'un mythe dans lequel il traduit ses expériences spirituelles, mais c'est également une oeuvre poétique au sens propre du mot.
Sri Aurobindo avait un sens très aigu de la poésie; il l'aimait beaucoup; dès son jeune âge il écrivait de la poésie; on avait même trouvé des poèmes en grec ancien, à Pondichéry, lors d'une perquisition de police, peu après son arrivée dans cette ancienne possession française.
Cette oeuvre paraîtra peut-être un jour, et vous donnera probablement la clé définitive de ses expériences et également de son message.
En attendant, le début de La Vie Divine vient de paraître, je vous l'ai dit, et je ne crois pas mieux terminer qu'en vous lisant les premières lignes de cette oeuvre :

"La première préoccupation de l'homme dès que s'éveille sa pensée, et, semble-t-il, sa préoccupation inévitable et ultime, car elle survit aux plus longues périodes de scepticisme et revient après chaque exil, est aussi la plus haute que puisse concevoir sa pensée. Elle se manifeste dans la divination du Divin, dans l'élan vers la perfection, dans la recherche de la Vérité pure et de la Béatitude sans mélange, dans le sentiment d'une immortalité secrète.
"Les aurores anciennes de la connaissance humaine nous ont laissé leur témoignage de cette aspiration constante; nous voyons aujourd'hui une humanité rassasiée, mais non pas satisfaite, par une analyse victorieuse des aspects extérieurs de la Nature, se préparer à retourner à ses aspirations premières. La formule primitive de la Sagesse promet d'en être aussi l'ultime : Dieu, Lumière, Liberté, Immortalité.
"


Ce texte, réuni avec les autres allocutions en brochure, a été publié en 1969
par Sri Aurobindo Ashram - Pondichéry - Inde


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